Personnellement, je pense qu’il ne faut pas exercer le pouvoir trop longtemps ; Ahmadou Ahidjo
36 ans d’inertie, de prédations économiques, de crimes, de décadence économique: ça suffit!
Ces Vieillards qui gouvernent le Cameroun
Voici comment le vieillard Biya a ruiné notre pays le Cameroun : non à sa réélection
En 2011, des milliards empruntés pour financer plusieurs projets qui sont morts ou n’ont jamais vu le jour. Le peuple va rembourser. Rappel, tous ces projets ont été financés. • Construction d’un gymnase multisports à Bependa , un demi milliards, chantier abandonné • Construction d’un gymnase multisports à Yaoundé, un demi-milliard, chantier abandonné • Construction […]
Listes, âges et fonctions des 100 vieillards qui gouvernent le Cameroun
N° Noms et prénoms Grade/Fonction Date de naiss. Âge (Ans) 1 Paul Biya Chef de l’Etat 13/02/1933 85 2 Marcel Niat Njifenji Président du Sénat 26/10/1934 84 3 Cavaye Yeguié Djibril PAN 1940 78 4 Mekobe Sone Daniel Président de la Cour suprême 1947 71 5 Ayang Luc Président du CES 1947 71 6 Laurent […]
Les 100 vieillards qui gouvernent le Cameroun
NB: Cet article est paru en 2010, pour avoir les âges des personnes sus-évoquées, il faudrait ajouter 8 ans aux âges de l’article. Gérontocratie: Le repos mérité En examinant la longue liste des 100 personnalités qui détiennent une parcelle de pouvoir sous le Renouveau, on peut, peut-être hâtivement, tirer la conclusion selon laquelle Paul Biya […]
Au Cameroun de Paul Biya
Portrait de Paul Biya
Un pays en Guerre
Un président paresseux et en Vacances
Les Avocats Anglophones Brutalisés
Le règne de l’arbitraire
Une armée qui torture et assassine
Crimes et Assassinats du Régime Biya
Les anglophones sont massacrés au Cameroun ( Novembre 2018)
Quelques images insoutenables du massacre de la population anglophone au Cameroun.
Massacres de l’armée camerounaise en région anglophone ( Novembre 2018)
Massacres de l’armée camerounaise en Région anglophone ( Novembre 2018) Images atroces du carnage de l’armée camerounaise en région anglophone. Cela s’est passé en novembre 2018.
Le journaliste Bibi Ngota
Bibi Ngota, directeur de « Cameroun Express », un des trois journalistes camerounais écroués pour « faux et usage de faux » et détenu depuis le 10 mars, est décédé jeudi à la prison de Yaoundé. Bibi Ngota « est décédé ce matin à la prison de Kondengui (Yaoundé). Nous avons récupéré son corps et l’avons placé à la […]
L’assassinat de l’évêque Jean-Marie Benoit Bala
L’homme Bala un fil de fer qui plie mais ne rompt pas. Il y a très peu qui peuvent aujourd’hui faire la lumière sur l’assassinat de Jean Marie Benoit Bala, alors donnons la parole outre-tombe afin que les morts nous éclairent. Mgr Befe Ateba Joseph évêque fondateur du diocèse de Kribi, condisciple de Jean-Marie Benoît […]
Liste des anglophones assassinés depuis 2016
1) Akum Julius – died on 8 Dec 2016 in Bamenda. 2) Awa Romeo – died on April 2017 at Metta Qter, Bamenda. 3) Cyprian Sevidzem – died on 4 Sept 2017 in Kumbo. 4) Virsiy Mohamadu – died on 4 Sept 2017. 5) Edwin Mawoh – died on 1 Oct 2017. 6) Suh John […]
Le commandement opérationnel
Au Cameroun, le 20 février 2000 le Président de la République institue un « commandement opérationnel » ; une unité spéciale des forces de l’ordre pour lutter contre le grand banditisme de la région du Littoral. En un an, le commandement opérationnel va sévir et faire disparaître impunément plus de 1600 personnes. Ils ont été abattus par […]
Les 9 disparus de Bépanda
Le 23 janvier 2001 à l’aube, les forces sanguinaires de la Gendarmerie Nationale Camerounaise, conduites par le capitaine Jean-Jaques Abah Nzengue , sous les ordres du colonel Bobo Ousmanou, enlevaient de leurs domiciles 9 vaillants, innocents et jeunes gens surpris en plein sommeil. Depuis lors , plus aucune nouvelle de ces honnêtes citoyens. Du procès […]
Mbara Guérandi : enquête sur une affaire d’État camerounaise
Guérandi Mbara était l’un des cerveaux du putsch de 1984. Pendant trente ans, depuis son exil ouagalais, il a menacé de s’en prendre à nouveau à Paul Biya, au nez et à la barbe des services spéciaux. En janvier 2013, il a disparu, rattrapé par son passé. Révélations sur les derniers jours de l’ex-ennemi public numéro […]
Engelbert Mveng
Le 21 avril 1995, on découvre le père Engelbert Mveng, jésuite, savant de renommée internationale, sur son lit, dans sa résidence près de Yaoundé, étranglé, le crâne ouvert. Aucune enquête n’est rendue publique. L’affaire est enterrée. Jean-Marc Ela, jésuite, écrivain renommé, qui a fait une allocution en chaire dans sa paroisse sur les étrangetés de […]
Abbé Joseph Mbassi
Le 25 octobre 1988, l’abbé Joseph Mbassi, directeur de L’Effort camerounais, journal catholique, est retrouvé assassiné chez lui à Yaoundé. Rien n’a été volé. On attribue au pouvoir politique cet assassinat. L’abbé Mbassi enquêtait sur différents trafics. L’Effort Camerounais lui rendit l’hommage suivant : « Il a passé à travers la vie comme un météore. Il […]
Jacques TIWA
A la suite du soulèvement populaire de février 2008 au Cameroun contre la vie chère et le tripatouillage de la constitution, l’armée tira à balles réelles sur des manifestants non armés. Bilan: 140 camerounais furent assassinés dont Jacques Tiwa, systématiquement mitraillé devant le palais de justice de Ndokoti, le 28 février 2008, par une patrouille […]
Mgr Plumey
Le 3 septembre 1991, Mgr Plumey, évêque français qui a passé toute sa vie au nord Cameroun et est à la retraite, est retrouvé chez lui, à Ngaoundéré, nord Cameroun, étranglé dans son lit. Pas de vol. Son gardien et son chauffeur sont arrêtés. L’enquête stagne. Aucun procès n’aura jamais lieu. Il était en contact […]
Ngongo Ottou
Le 30 octobre 1988, Me Ngongo Ottou, avocat réputé, proche du clergé catholique est agressé chez lui à Yaoundé. Sportif très entraîné, il se défend et met en fuite ses agresseurs mais, grièvement blessé il est transporté à Paris où il décède le 13 novembre. Le pouvoir camerounais s’est occupé de son évacuation et de […]
Père Amougou et les deux réligieuses françaises
Le 02 août 1992 deux religieuses françaises (Marie Husband et Marie Léonne Bordy )vivant à Djoum, dans le sud-est du Cameroun, sont retrouvées dans la brousse près de leur demeure, affreusement frappées à mort et violées. Rien n’a été volé chez elles. On accuse un jeune homme de leur entourage qui est arrêté. Il sera […]
Témoignages
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« Les services publics sont en voie de paralysie. Des bureaux de poste, par exemple, dans certaines grandes villes, ont été transformés en buvettes et les fonctionnaires refusent d’accueillir les usagers ou les rabrouent, à moins qu’ils ne les rançonnent. (...) Le système hospitalier adéfinitivement sombré dans le gouffre de la gabegie » in « Quand Paul Biya fait une ouverturevers Mongo Beti, c’est une chaussetrappe », Peuples Noirs Peuples Africains,n°46, Paris, 1985.
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Hervé Emmanuel Nkom
«M. Biya est l'incarnation vivante de l'incapacité à gouverner» -
« Le Cameroun semble échapper à toute catégorie de l’entendement. Ce qui arrive à ce pays relève de “l’inimaginable”,de “l’incroyable” et de “l’impossible”.Tout se passe, en définitive, comme si, sous le règne de M. Paul Biya, le Cameroun tout entier avait basculé dans le “hors-norme”,la“déraison” ou la “folie” »,
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Quand Mongo Beti décide d’écrire une petite biographie de Paul Biya : « (…) on lui a dit que bafouer la morale en politique est le fait des grands hommes d’Etat ; il l’a cru, à tort bien sûr. Paul Biya ne serait de toute façon que le Machiavel du pauvre et de l’analphabète. Le cynisme sans la profondeur de méditation, la pénétrante intuition des plus lointains horizons, n’est qu’un travers de médiocre, la mesquinerie d’un fantoche, cette malédiction africaine. Ce ne sont pas les vingt ans passés à lécher les bottes d’Ahmadou Ahidjo qui lui auront donné le courage de la lucidité, ni encore moins sa longue formation sous la férule d’une congrégation de missionnaire stupidement rétrograde. Jeune étudiant, à cet âge où d’autres trépignent d’enthousiasme créateur, d’ambition compétitive, il opte, lui, pour la seule grande école française où l’on entre sans concours, l’Ecole nationale de la France d’outre-mer (ENFOM) ; elle forma longtemps à l’usage des colonies africaines des administrateurs blancs pétris d’arrogance, mais compétents ; désormais, elle produisait de hauts bureaucrates accroupis, les sommités creuses dont le néo-colonialisme avait besoin. Durant son séjour en France, il ne connaitra guère que les allées d’un campus, en plus de la chambre où il restera toujours terré à une époque où il ne se passait point de mois, guère de semaines sans une grande manifestation d’étudiant anticolonialistes ans Paris – ce qui ne l’empêchera pas, une fois nommé président par son prédécesseur, de répandre des rumeurs trop flatteuses pour être catholiques sur son passé militant… » Mongo beti, Lettre ouverte aux Camerounais ou la deuxième mort de Ruben Um Nyobe, Yaoundé, Editions Peuples noirs, 1986, 131 p.
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"Les pratiques irrationnelles des responsables camerounais sont cependant aussi encouragées par le fonctionnement arbitraire et la stratégie souvent incompréhensible de Biya: l’impossibilité de se fier à son mérite et à ses compétences pour avoir un poste de responsabilité,ou tout simplement « réussir » socialement, oblige à imaginer d’autres voies et logiques.Des groupuscules ésotériques se sont ainsi constitués et sont devenus,pour certains, d’importants réseaux d’influence et de recrutement pour le pouvoir. « Vous voulez un poste de responsabilité dans la fonction publique?Vous voulez entrer au gouvernement ou alors devenir un grand directeur général d’une société?Désormais au Cameroun, pour avoir un haut poste de responsabilité,accéder au pouvoir social et devenir riche, la voie connue de tous est celle des cercles mystico-magiques »" Au Cameroun de Paul Biya
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"Les longs séjours suisses de Paul Biya ont amené ses compatriotes à le surnommer « le vacancier », « le roi fainéant » ou à railler la formule officielle utilisée pour annoncer ses départs «pour un bref séjour privé en Europe »: à son retour,ses détracteurs le disent ainsi « en court séjour privé au Cameroun ». Il est difficile pour les Camerounais de voir ses réalisations et de connaître la nature de ses activités. Il préside en moyenne un seul conseil des ministres par an et souvent moins. Certains de ses ministres ne le rencontrent jamais. Les rares rendez-vous marqués sur son calendrier sont très souvent reportés ou supprimés, sans explication. En 2005, Biya a ainsi annulé, à la dernière minute, la visite d’État qu’il devait effectuer au Japon. Il en est de même pour les événements qui nécessitent son approbation:d es «états généraux de la communication » annoncés pour le 10 octobre 2010 ont été reportés, Étoudi n’ayant pas réagi pour marquer son accord à leur tenue. Plus surprenant, les élections législatives de 2002 ont été,après un premier report de six mois, différées d’une semaine alors que les bureaux de vote... étaient déjà ouverts.De nombreuses décisions sont aussi prises au bout de plusieurs mois, ce qui aboutit à des situations incongrues. Début 2011, un décret présidentiel a ainsi nommé un mort comme sous-préfet dans le département du Nkam: l’homme était décédé en mai 2010, c’est-à-dire entre le moment – février 2010 – où les textes de nomination ont été portés à la présidence– et celui où Biya les a finalement signés,en janvier 201141. Biya ne participe que très rarement aux rencontres internationales et encore moins à celles qui réunissent ses homologues africains. C’est de manière très exceptionnelle qu’il a été présent au sommet annuel des chefs d’État de l’Union africaine (UA, ex-Organisation de l’unité africaine) organisé en juin 2011 en Guinée équatoriale. Il n’avait pas assisté à une telle réunion depuis 1996, date à laquelle ce rendez-vous s’était tenu au Cameroun. Il n’avait même pas daigné participer à celui de 1997 à Harare, où il aurait pourtant dû passer le relais de la présidence de l’organisation,qu’il venait d’assurer pendant un an." Fanny Pigeaud, Au Cameroun de Paul Biya
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"Paul Biya s'est révélé incapable de mettre en pratique, si peu que ce soit, le moindre de ses slogans, qu'il s'agisse de l'austérité, de la moralisation ou du renouveau. Après bientôt quatre années de pouvoir et de remue-ménage de simple rhétorique, le nouvel autocrate n'a mis à son actif aucune réelle réforme. Autrement dit, il se trouve enserré dans un noeud de contradictions qui le condamnent à la paralysie. Son drame montre que rien ne peut être changé aujourd'hui au Cameroun sans faire face à cette marée marécageuse qu'est la corruption.De quelque côté que le pauvre Paul Biya se tourne, il s'aperçoit qu'il doit l'affronter, y compris et peut-être principalement dans la personne de ses proches, s'il prétend offrir quelque crédibilité" Lettre Ouverte aux Camerounais, 1986
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" Un vrai président voudrait ensuite gagner le respect de ses concitoyens en se faisant élire librement, s'il ne l'est déjà. Il n' y a rien eu de sérieux jusqu'ici, n'en déplaise aux griots, dans les élections organisées par les dictateurs de Yaoundé, et aucun homme politique respecté n'a pu en sortir. De tels dirigeants n'ont point d'autre charisme que les polices qui assassinent et l'armée qui écrase. Il y a des élections libres lorsque les candidatures sont spontanées, diverses et rivales; encore faut-il que le citoyen puisse entrer sans contrainte dans l'isoloir et choisir en son âme et conscience l'homme ou la femme qu'il juge le meilleur pour la charge publique concernée. S'accrocher aux pratiques de fraude et de terreur du parti unique, c'est avouer qu'on redoute la libre compétition, parce qu'on n'est pas le meilleur" Lettre ouverte aux camerounais, 1986
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" Le jour où Paul Biya a été désigné par un Ahmadou Ahidjo pour continuer la politique de servitude définie in aeternum il y a trente ans par Louis-Paul Aujoulat, leur maître en commun , Ruben Um Nyobè ne fut-il pas assassiné une deuxième fois? Cette deuxième mort ne fut-elle pas une mort de trop, celle qui ne pouvait pas rester impunie?"
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" Une réconciliation nationale postule deux préalables. D'abord Paul Biya devra s’effacer. Outre le sang de citoyens trop souvent innocents que son impéritie a fait couler, il s'est révélé un dirigeant trop aboulique, protéiforme, sournois et, en définitive,trop docile aux volontés de Paris pour favoriser par sa présence à la tête de l'Etat une coopération confiante au sein d'un gouvernement de conciliation ou les nécessaires relations d'estime et de respect mutuel entre ce dernier et une population aujourd'hui gorgée d'amertume et désenchantée" , Lettre ouverte aux camerounais, page 124